Novius, agence digitale basée à Paris, Lyon, Annecy.

Anthony

Président depuis 1996

Une ville ?

Lyon ! Déjà, parce que c’est la future capitale internationale du web ?. Mais aussi parce que c’est un bonheur de travailler dans cette ville pour tout un tas de raisons qu’il serait trop long d’énumérer ici.

Un livre ?

L’Internet pour les nuls de 1995. C’est étonnant et même hallucinant le décalage qu’il y a avec maintenant. C’est à la limite du livre d’humour.

Un mot pour te définir ?

C’est la curiosité. Je suis curieux de tout ce qui bouge, de tout ce qui innove, de tout ce qui est susceptible de changer la vie. J’essaye toujours de brancher les écouteurs et les écoutilles.

Un plat ?

Sans aucun doute, le saucisson Beaujolais. C’est un saucisson cuit dans le vin rouge. Je ne peux pas me refaire, ce sont mes origines. Je viens du Beaujolais et j’en suis fier !

Un sport ?

Je ne regarde aucun sport, je suis un très mauvais spectateur. Par contre, je pratique du vélo et de la moto. J’aime bien être dans la nature. J’aime soit faire du VTT ou des vélos fixies et j’aime bien les vélos originaux. J’en ai notamment fabriqué deux.

CONSERVER LE BEAU
INVENTER LE MONDE QUI VIENT

Une invention ?

Internet évidemment ! C’est une telle rupture, et en plus elle a littéralement marqué ma vie. C’est l’invention que je préfère et de loin, car elle a tout fait évoluer : la culture, la communication, la démocratie, la connaissance, les droits de l’Homme. Ça produit aussi des choses négatives, mais ça a eu tellement d’impact sur le monde que pour moi, c’est sans précédent.

Une citation ?

C’est une devise que l’on essaye d’appliquer chez Clubble : « La perfection est atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer ». C’est une citation d’Antoine de Saint-Exupéry que je trouve tellement vraie. Il faut enlever, enlever, enlever pour avoir un produit épuré et parfait. Et c’est très difficile.

Un objet ? 

C’est le fixie. J’ai fabriqué deux vélos et c’est quelque chose que j’aime bien faire ; car à force de travailler dans l’immatériel, on a l’impression de ne rien produire. Et en fabriquant des vélos, tout à coup, j’ai l’impression de produire quelque chose. C’est un plaisir de compensation finalement.

Un album ?

J’aime bien la musique classique, notamment de Prokofiev et de Stravinsky. Ce sont des génies absolus, mais que l’on ne fait pas assez découvrir aux gens et aux jeunes. J’ai découvert qu’il y a plus d’énergie dans cette musique que dans la musique punk que j’écoutais quand j’étais plus jeune.

Un film ?

Intelligence Artificielle de Steven Spielberg. Je l’ai trouvé absolument incroyable car c’est un film de projection dans un futur où les robots seraient tellement parfaits que l’on pourrait les confondre avec les humains. Je trouve que c’est une admirable réflexion sur la technique et sur la frontière ténue entre l’homme et la machine.